La vente de gibier avec l’ouverture de la chasse chez Rémy Dollois mandataire aux Halles Centrales de Paris – 8 Septembre 1930

La vente de gibier avec l’ouverture de la chasse chez Rémy Dollois mandataire aux Halles Centrales de Paris - 8 Septembre 1930
La vente de gibier avec l’ouverture de la chasse chez Rémy Dollois mandataire aux Halles Centrales de Paris – 8 Septembre 1930

Les Halles Baltard de Paris était le nom donné aux halles centrales, marché de vente en gros de produits alimentaires frais, situé au cœur de Paris, dans le 1er arrondissement, et qui donna son nom au quartier environnant. Au plus fort de son activité et par manque de place, les étals des marchands s’installaient même dans les rues adjacentes.
Elles sont le décor principal du Ventre de Paris d’Émile Zola.
A l’emplacement de ce vaste marché, qui se tenait jusqu’au début des années 1970, se trouvent aujourd’hui un espace vert (le jardin Nelson-Mandela, précédemment jardin des Halles), un centre commercial souterrain (le Forum des Halles) et de nombreux espaces consacrés aux loisirs (piscine, cinéma) et aux activités culturelles (conservatoire, bibliothèque, centre culturel). La gare RER Châtelet – Les Halles, située sous le complexe, est la plus grande gare souterraine du monde et permet un accès depuis toute la région parisienne.

Le marché principal de Paris a changé de place plusieurs fois, pour suivre l’évolution démographique et la croissance rapide de la ville.
Le premier marché animait le cœur de l’île de la Cité, puis il s’implanta de l’autre côté de la Seine, en plein air, sur la terre battue, place de Grève — l’actuelle place de l’Hôtel-de-Ville — jusqu’au xiie siècle.
Vers 1110, Louis VI le Gros décida un nouveau transfert en rase campagne, sur l’emplacement d’anciens marécages asséchés et transformés en champs, d’où le nom de « Campelli » ou « Champeaux », qu’on retrouve aujourd’hui dans la rue des Petits-Champs. Et pendant plus de huit siècles, les Halles allaient rester à cet emplacement, en subissant de continuelles transformations, pour essayer de s’adapter aux besoins sans cesse croissants de la capitale.
Entre 1852 et 1870, dix pavillons sont construits, la construction des deux derniers s’achevant en 1936. Chaque pavillon a sa spécialité (le numéro 3 pour la viande, le numéro 9 pour le poisson, etc.). Les fruits et légumes sont vendus sur le Carreau, dans les allées couvertes et sur les rues alentour. Les caves abritent lotisseurs-gaveurs, cabocheurs, pétrisseurs de beurre, compteurs-mireurs d’œufs, etc.
Ainsi disparaissent le carreau de la Halle, la Halle aux fruits, la Halle aux Draps et Toiles, les rues de la Tonnellerie, de la Fromagerie, du Marché-aux-Poirées, de la Cordonnerie, de la Petite-Friperie, de la Grande-Friperie, Jean-de-Bauce, du Contrat-Social et la place du Légat.

La vente de la volaille et du gibier se déroule sous les pavillons n°4 et 11. Ce dernier est réservé à la vente de la volaille au détail, de la viande cuite et d’une partie de la marée. Le pavillon n°4 évoqué dans le règlement, est lui dédié à la vente en gros à l’amiable ou à la criée.
En 1892, en dehors des alouettes en grande partie originaires de France, la plupart des pièces de gibier à plume sont de provenance étrangère. C’est pendant la période autorisée de la chasse que l’on trouve plus de gibier français.
Le pavillon n°4, ou abattoir de La Vallée, reste le haut lieu des volailles françaises qui arrivent vivantes, dans des cages déchargées par les “forts“. Après un long voyage en train, les volailles paraissant de moins bonne qualité sont gavées avant abattage.
En 1905, les quantités minimales pour la vente en gros du gibier et de la volaille équivalaient à : une pièce pour les cerfs, chevreuils, sangliers, élans, rennes etc., quatre pièces pour les dindons, oies, lièvres et faisans, six pièces pour les poulets ordinaires, les lapins (morts ou vivants), les canards, les gélinottes, vingt pièces pour les grives et les merles, et six douzaines pour les alouettes.

Les Halles furent construites sur la maison des Frères Pithou par Bataille, Périsse et Moisant, dans le pur style de l’architecte Baltard qui conjugue le fer, la fonte et le verre. Dix pavillons furent construits entre 1852 et 1870 et la construction des deux derniers s’acheva en 1936. Ils furent démolis entre 1971 et 1973 pour permettre la construction du Forum des Halles.
The church of Saint-Eustache was constructed in the 16th century. The circular Halle aux Blés (Corn Exchange), designed by Nicolas Le Camus de Mézières, was built between 1763 and 1769 at the west end of Les Halles. Its circular central court was later covered with a dome, and it was converted into the Bourse de Commerce in 1889. In the 1850s, Victor Baltard designed the famous glass and iron structure which would house les Halles for over a century and became one of the sights of Paris; this would last until the 1970s. Now entirely a food market, the remodeled market was known as the “Belly of Paris“, as Émile Zola called it in his novel Le Ventre de Paris, which is set in the busy marketplace of the 19th century.

Unable to compete in the new market economy and in need of massive repairs, the colourful ambience once associated with the bustling area of merchant stalls disappeared in 1971, when Les Halles was dismantled; the wholesale market was relocated to the suburb of Rungis. Two of the glass and cast iron market pavilions were dismantled and re-erected elsewhere; one in the Paris suburb of Nogent-sur-Marne, the other in Yokohama, Japan.