Réveillon de Noël à la Brasserie du Pont de Fer – Grands Boulevards de Paris – 24 Décembre 1912

Réveillon de Noël à la Brasserie du Pont de Fer - Grands Boulevards de Paris - 24 Décembre 1912
Réveillon de Noël à la Brasserie du Pont de Fer – Grands Boulevards de Paris – 24 Décembre 1912

La Brasserie du Pont de Fer au 14 Boulevard Poissonière à Paris. Tenu par son propriétaire Jacques Cornaglia, proposait des soupers chauds et froids jusqu’à 2h du matin. La brasserie avait sa spécialité : les écrevisses.
La Brasserie du Pont de Fer a fermé ses portes en Mars 1918, le mobilier (Glaces, Métal argenté, Batterie de cuisine…) a été dispersé en vente publique le 15 Avril 1918 par M° Léon Bayle commissaire-priseur à Paris, 45 rue de Clichy.

Le réveillon de Noël est la soirée du 24 décembre qui précède Noël et qui fait souvent l’objet d’un long repas, généralement familial, parfois accompagné d’autres célébrations telle que la messe de minuit.
Cette coutume correspond aux pays ou cultures, au départ chrétiennes, pour qui la signification de Noël a une signification religieuse (la Nativité de Jésus de Nazareth). Son développement accompagne le développement de la culture occidentale. Au xxie siècle, le temps de Noël est une partie des Fêtes de fin d’année sécularisées en Trêve des confiseurs et Jour de l’an, au moins pour les cultures qui fonctionnent avec ce type de calendrier.
Cette coutume est observée dans de nombreuses régions francophones ou d’héritage francophone, comme en Belgique, en France, au Liban, au Québec, à La Nouvelle-Orléans et également en de nombreuses villes d’Ontario.

Des huîtres, du foie gras, du saumon fumé sont consommés en entrée. Le boudin blanc est aussi associé au repas de Noël.
Le plat principal caractéristique est la dinde de Noël. L’oie, le homard sont également populaires.
Le dessert caractéristique est la bûche de Noël. En Provence, il existe aussi une tradition dite des Treize desserts, en souvenir de Jésus et de ses douze apôtres.

Une brasserie est étymologiquement et historiquement le nom du lieu où est brassée la bière. Par métonymie, le terme brasserie désigne également un établissement qui fait à la fois fonction de bar — où l’on sert notamment, mais pas uniquement, de la bière — et de restaurant.

Par extension, ce terme peut désigner aussi le nom du lieu où la bière est consommée, même si celui-ci ne participe plus à sa fabrication ; dans ce dernier sens, le mot brasserie est maintenant également compris comme un restaurant ayant service professionnel, mais de façon moins formelle qu’un restaurant, avec notamment des heures fixes de service
La désignation ou non d’un restaurant comme une brasserie obéira en fait dans la pratique à des critères relativement subjectifs, tels que sa décoration, son ambiance, la carte proposée (généralement assez traditionnelle), etc.
Les Parisiens font des Grands Boulevards un lieu de promenade dont le succès persiste à travers les siècles et les transformations urbaines.
Le Bel-Ami de Maupassant déambulait sur les boulevards en quête de plaisirs. L’essentiel du roman Nadja du surréaliste André Breton s’y déroule, au milieu des années 1920. Et, dans les années 1950, c’est encore sur les boulevards que Fred Astaire ressentait le mieux le plaisir d’être à Paris dans Funny Face. Au xxe siècle, surtout dans la partie ouest, de nombreux cafés et restaurants sont remplacés par des immeubles de bureau ou des sièges de sociétés. Au xixe siècle, les Grands Boulevards deviennent un lieu de rendez-vous incontournable du Carnaval de Paris, alors très important. Ils voient la foule en carnaval les envahir au point que, autour de 1900, les trois jours gras avec Mardi Gras, et le jeudi de la Mi-Carême, on doit détourner la circulation des véhicules et interrompre le passage du célèbre omnibus Madeleine-Bastille. Durant leurs défilés dans Paris, les cortèges du Bœuf Gras et des reines de la Mi-Carême passent forcément par là.
Sur les Grands Boulevards ont lieu de gigantesques batailles de confettis, vendus au verre ou au kilogramme, depuis 1892 jusqu’à 1914. Au début des années 1890, au moment de la fête, les serpentins rendent les arbres des Grands Boulevards « tout chevelus et multicolores ».
Le dernier très grand cortège carnavalesque parisien sorti à ce jour, le jeudi de la Mi-Carême 28 mars 1946, ne manquera pas d’emprunter tous les Grands Boulevards.

In France, Flanders, and the Francophone world, a brasserie is a type of French restaurant with a relaxed setting, which serves single dishes and other meals. The word brasserie is also French for “brewery” and, by extension, “the brewing business“. A brasserie can be expected to have professional service, printed menus, and, traditionally, white linen—unlike a bistro which may have none of these. Typically, a brasserie is open Wednesday to Sunday and serves the same menu all day. A good example of a brasserie dish is steak frites.

The Boulevards of Paris are boulevards which form an important part of the urban landscape of Paris. The boulevards were constructed in several phases by central government initiative as infrastructure improvements, but are very much associated with strolling and leisurely enjoyment in the minds of Parisians.
Parisian boulevards and avenues are usually tree-lined on one or both sides, which is rarely the case for smaller roads.

The Grands Boulevards are essentially ‘the best’ of the Parisian boulevards. They correspond to the Nouveau Cours built between 1668 and 1705 in place of the dismantled Louis XIII wall. The boulevards of Louis XIV were conceived by Pierre Bullet to link the Porte Saint-Antoine (situated where the Place de la Bastille now stands) to the Porte Saint-Honoré (situated where the Place de la Madeleine now stands).
Which exactly are classed amongst the Grands Boulevards is somewhat unclear. Many Parisians would automatically include Boulevard Haussmann amongst them, as the large department stores (Printemps and Galeries Lafayette) draw promenaders in the “boulevardier spirit“. However, strictly speaking, “les Grands Boulevards” would only include the Boulevard Beaumarchais, Filles-du-Calvaire, Temple, Saint-Martin, Saint-Denis, Bonne-Nouvelle, Poissonnière, Montmartre, Italiens, Capucines and the Madeleine boulevards.
Parisians made the boulevards into promenades which have remained popular through the ages and changes in the city. They were the setting for Maupassant’s Bel Ami; Fred Astaire took to the boulevards in Funny Face (1957). The later opening of other trunk roads, namely Boulevard Richard-Lenoir, Boulevard Haussmann, and Avenue de la République, has somewhat reduced the visibility of the Grand Boulevards and the Louis XIII wall in the Paris topography.