L’Abbé Jules Gavois fait un tour d’honneur sur les Champs-Élysées dans la plus vieille voiture du monde Antoinette – une Panhard-Levassor de 1891 à Paris – 14 juin 1921

L’Abbé Jules Gavois fait un tour d'honneur sur les Champs-Élysées dans la plus vieille voiture du monde Antoinette - une Panhard-Levassor de 1891 à Paris - 14 juin 1921
L’Abbé Jules Gavois fait un tour d’honneur sur les Champs-Élysées dans la plus vieille voiture du monde Antoinette – une Panhard-Levassor de 1891 à Paris – 14 juin 1921

Cet antique véhicule appartenant au curé de la Somme, M. Gavois. Il effectua en douze heures les 150 kilomètres qui séparent Raineville des Champs-Élysées à Paris.


C’est entouré d’autos luxueuses du tout dernier modèle que l’ « Ancêtre » de l’abbé Jules Gavois fit son entrée triomphale. Cette voiture restera exposée pendant quelque temps, 24 avenue des Champs-Élysées, attendant l’acheteur généreux dont les billets bleus – ce fut le désir de l’abbé Gavois – iront à une des communes dévastées du département de la Somme.
L’abbé Gavois, curé de Reinneville, est arrivé à Paris le 14 Juin 1921 à midi sur sa voiture automobile. Cela n’a l’air de rien et c’est pourtant un événement, car la voiture de l’abbé Gavois est la plus ancienne de toutes les voitures automobiles. Sortie de l’atelier le 4 Décembre 1891, elle va son petit train depuis 29 ans et demi.
Est est bien conservée pour son âge, aussi bien que l’abbé qui porte très sportivement, la soixantaine passée. Elle a ses titres. Une première médaille d’or lui fut en effet attribuée lors de l’exposition, déjà lointaine des voitures rétrospectives.
Elle a deux places et, sur ses hautes roues, bois et fer, de voiture ordinaire. Elle a la grâce désuète d’un cabriolet de campagne.
Pendant la guerre, elle a fait du bon chemin. Elle a servi, sous la conduite de son maître. Elle a transporté des rouleaux de fil de fer barbelé et a connu le surmenage.
Ce qui ne l’a point empêchée de faire, le 13 et 14 Juin 1921 du 20 kilomètres à l’heure. Mais sa moyenne est de 12 à 13.

Cette voiture à d’abord été achetée le 4 décembre 1891 par l’industriel Emmanuel Buxtorf qui l’a revendue à l’abbé Jules Gavois, curé dans la Somme, en 1896.
Celui-ci la baptise « Antoinette » et l’utilise durant 26 ans ! Après sa retraite, il en fait don à l’Automobile Club de Picardie et de l’Aisne en 1928.

Ordonné prêtre en 1887, curé à Belloy-Saint-Léonard (Somme) de 1889 à 1901 et à Rainville (Somme) de 1901 à 1927. – Premier prêtre à utiliser une voiture à pétrole en 1895, une Panhard-Levassor P2P de 1891 qu’il surnomme “Antoinette
En 1895 l’abbé Jules Gavois, vivant dans la Somme, fait l’acquisition d’une “77” qu’il renomme affectueusement “Antoinette” en hommage à St Antoine de Padoue. L’ecclésiastique parcourt 40 000 kms sans encombre, à la rencontre de ses ouailles, en 26 ans de bons et loyaux services.

L’histoire de « L’Antoinette » nous ramène à l’an I de l’automobile. Construite par Panhard & Levassor, cette voiture à deux places mue par un pétrole à moteur a été livrée le 4 décembre 1891 au Troyen Emanuel Buxtorf, un industriel qui devient alors le premier possesseur d’une automobile dans l’Aube. En 1895, l’abbé Jules Gavois, vivant dans la Somme, fait l’acquisition auprès d’Emanuel Buxtorf de la « 77 » qu’il renomme affectueusement « Antoinette », en hommage à saint Antoine de Padoue. À la vitesse moyenne de 12 km/h, l’ecclésiastique parcourt à son bord quelque 40 000 km en 26 ans de bons et loyaux services. Présentée au concours de l’ « Ancêtre » organisé par le quotidien l’Auto en 1911, l’Antoinette a reçu la médaille d’or du plus ancien véhicule automobile encore en circulation.

Pour ses 30 ans, forte de sa reconnaissance populaire, l’Antoinette a effectué un tour d’honneur sur les Champs-Elysées, franchissant allègrement par la route les 300 km aller-retour qui la séparait de la capitale avec son valeureux propriétaire l’abbé Jules Gavois sous l’Arc de Triomphe !

Panhard & Levassor est un constructeur automobile français dont l’activité civile a été arrêtée en 1967, après sa reprise par Citroën. L’entreprise poursuit la production des véhicules militaires, essentiellement des blindés légers 4 × 4, produits en France dans deux usines à Marolles-en-Hurepoix (Essonne) et Saint-Germain-Laval (Loire). Prenant le nom de Panhard Defense en 2012, elle est rachetée par Renault Trucks Defense et absorbée par Arquus en 2018.

Vers 1800, le Breton François-René Panhard vint à Paris travailler comme sellier, puis comme carrossier. Son fils Adrien Panhard développa les affaires, et se lança, avec succès, dans la location de voitures hippomobiles.
Le fils d’Adrien, René Panhard, fit l’École Centrale de 1861 à 1864, et entra comme cadre à la Société Perin, machines à bois.
Jules Perin, découpeur de bois chez les « Meubliers du faubourg », déposa, en 1845, le brevet d’un guide-lame de scie, et devint fabricant de machines à bois de divers types : scies, dégauchisseuses, mortaiseuses… En 1867, Perin s’associa avec René Panhard, pour fonder la Perin Panhard & Cie.
René Panhard fit appel, en 1872, à l’ingénieur Émile Levassor, son condisciple de l’École Centrale qui devient actionnaire de la Perin, Panhard & Cie à 10%. Ils s’intéressèrent aux moteurs à gaz à partir de 1875, et leur production en série débuta l’année suivante. Le représentant pour la France des moteurs à pétrole de Gottlieb Daimler, Édouard Sarazin, entra en contact avec Émile Levassor. Ce dernier épousa, en 1890, la veuve d’Édouard Sarazin, et commença la production sous licence des moteurs Daimler, puis la construction de voitures à pétrole.

En 1886, à la mort de Jules Perin, la raison sociale de l’entreprise devient « Panhard & Levassor ».
Le 11 septembre 1890, Levassor écrit à Gottlieb Daimler en lui demandant de venir à Paris pour voir la voiture à quatre places qu’il venait de mettre au point et le quadricycle qu’Armand Peugeot venait d’envoyer chez Panhard pour mise au point, car son fonctionnement était mauvais. Ce quadricycle, le premier fabriqué par l’entreprise Peugeot, fut finalement vendu par René Panhard, le 9 juin 1891 à un Suédois après qu’il eut été mis au point par la maison Panhard & Levassor.
L’allumage par brûleurs fonctionnant irrégulièrement, Émile Levassor met au point l’allumage par incandescence, brevet déposé par Panhard & Levassor, le 24 août 1891. En novembre 1891, débuta la production en série de trente automobiles Panhard & Levassor dont cinq furent vendues la première année. L’industrie automobile était née.
Après le rachat de la société par Citroën en 1965, la production civile fut interrompue en 1967. La division des machines à bois Perin-Panhard avait été vendue en 1952.

Panhard was a French motor vehicle manufacturer that began as one of the first makers of automobiles. It was a manufacturer of light tactical and military vehicles. Its final incarnation, now owned by Renault Trucks Defense, was formed by the acquisition of Panhard by Auverland in 2005, and then by Renault in 2012. In 2018 Renault Trucks Defense, ACMAT and Panhard combined under a single brand, Arquus.

Panhard was originally called Panhard et Levassor, and was established as an automobile manufacturing concern by René Panhard and Émile Levassor in 1887.

Panhard et Levassor sold their first automobile in 1890, based on a Daimler engine license. Levassor obtained his licence from Paris lawyer Edouard Sarazin, a friend and representative of Gottlieb Daimler’s interests in France. Following Sarazin’s 1887 death, Daimler commissioned Sarazin’s widow Louise to carry on her late husband’s agency.

The Panhard et Levassor license was finalised by Louise, who married Levassor in 1890. Daimler and Levassor became friends, and shared improvements with one another.
These first vehicles set many modern standards, but each was a one-off design. They used a clutch pedal to operate a chain-driven gearbox. The vehicle also featured a front-mounted radiator. An 1895 Panhard et Levassor is credited with the first modern transmission.

For the 1894 Paris–Rouen Rally, Alfred Vacheron equipped his 3 kW (4 hp) with a steering wheel, believed to be one of the earliest employments of the principle.
In 1891, the company built its first all-Levassor design, a “state of the art” model: the Système Panhard consisted of four wheels, a front-mounted engine with rear wheel drive, and a crude sliding-gear transmission, sold at 3500 francs. (It would remain the standard until Cadillac introduced synchromesh in 1928.)

This was to become the standard layout for automobiles for most of the next century. The same year, Panhard et Levassor shared their Daimler engine license with bicycle maker Armand Peugeot, who formed his own car company.
In 1895, 1,205 cc Panhard et Levassor vehicles finished first and second in the Paris–Bordeaux–Paris race, one piloted solo by Levassor, for 48¾hr. However, during the 1896 Paris–Marseille–Paris race, Levassor was fatally injured due to a crash while trying to avoid hitting a dog, and died in Paris the following year. Arthur Krebs succeeded Levassor as General Manager in 1897, and held the job until 1916. He turned the Panhard et Levassor Company into one of the largest and most profitable manufacturers of automobiles before World War I.
Panhards won numerous races from 1895 to 1903. Panhard et Levassor developed the Panhard rod, which came to be used in many other types of automobiles as well.
From 1910 Panhard worked to develop engines without conventional valves, using under license the sleeve valve technology that had been patented by the American Charles Yale Knight. Between 1910 and 1924 the Panhard & Levassor catalogue listed plenty of models with conventional valve engines, but these were offered alongside cars powered by sleeve valve power units. Following various detailed improvements to the sleeve valve technology by Panhard’s own engineering department, from 1924 till 1940 all Panhard cars used sleeve valve engines.